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Rénovation énergétique - La FAQ - Allô Travaux

Découvrez notre FAQ sur les travaux de rénovation énergétique, vous y trouverez toutes les réponses dont vous avez besoins pour menez à bien vos projets de rénovation.

  Sommaire

Obtenez une aide financière pour réaliser votre audit énergétique !

Les travaux de rénovation énergétique

Questions d’ordre général

Les travaux, qui entrent en ligne de compte dans la rénovation énergétique, sont tous liés à l’amélioration de l’habitat. Ils concernent tout ce qui peut amener à réaliser des économies d’énergie et les énergies renouvelables. Ils se distinguent en 4 grandes catégories :

  • Le chauffage

  • L’isolation

  • La ventilation

  • La régulation du chauffage

Pour déclarer vos travaux, il faut vous connecter à votre espace personnel sur le site https://impots.gouv.fr. Quand vous entamez votre déclaration de revenus, allez jusqu’à la troisième étape « revenus et charge » puis dans la partie charges, cochez la case « transition énergétique ».

Le montant moyen des économies réalisées est de 637 euros par an.

Au bout de plusieurs années, les chaudières à fioul ou à gaz deviennent moins performantes. De plus, leur consommation est plus importante. On considère, qu’en moyenne, une chaudière d’une ancienneté de 15 ans consomme environ 20 % d’énergie supplémentaire.

Isolation thermique

Dans une habitation mal isolée, la plus grande déperdition énergétique se situe au niveau de la toiture et des combles (aménageables ou perdus). Ils représentent 25 à 30 % de l’ensemble des déperditions d’un logement. Ils sont donc la priorité en termes d’isolation et de rénovation thermique.

Pour limiter les factures de chauffage, les pertes de chaleur et le gaspillage d’énergie, avoir une bonne isolation thermique est essentiel. Dans un logement, les isolations à effectuer en priorité sont :

  • L’isolation du toit qui englobe la toiture et les combles aménagés ou perdus.
  • L’isolation extérieure ou intérieure des murs
  • L’isolation des planchers bas
  • L’isolation des ouvertures (portes et fenêtres)

 

Plusieurs indices peuvent vous permettre d’identifier une mauvaise isolation de votre logement. C’est le cas, par exemple, si en hiver, vos murs ou vos planchers restent froids, ou si votre chauffage ne se répartit pas de manière homogène entre toutes les pièces. En été, cela se traduit par la présence d’air trop chaud et permanent à l’intérieur de votre logement.

Les tarifs appliqués pour des travaux d’isolation varient en fonction de plusieurs éléments. La partie à isoler, les matériaux utilisés, ou la superficie vont conditionner le coût global et votre budget. Voici en moyenne ce qui est pratiqué :

  • Combles perdus : entre 18 et 55 € / m²
  • Combles aménageables : entre 70 et 150 € / m²
  • Murs par l’extérieur : entre 108 et 215 € / m²
  • Planchers bas : entre 25 et 70 € / m²
  • Une économie d’énergie
  • Un confort thermique en toute saison
  • Plus besoin de chauffage d’appoint
  • Un environnement plus sain (plus de courant d’air)
  • Un logement valorisé

Il existe deux façons d’isoler les murs :

Isolation des murs par l’extérieur qui possède une haute performance thermique.

  • Isoler vos murs par l’extérieur représente de gros travaux relativement chers et nécessite de
    refaire la façade avec un enduit ou un bardage.
  • Isolation des murs par l’intérieur dont les travaux sont moins contraignants et sont
    deux fois moins cher mais qui oblige à refaire revêtements (peinture ou tapisseries) et
    empiète sur la surface habitable.

Il existe plusieurs matériaux qui possèdent des performances différentes. Les tarifs s’adaptent à tous les budgets et à toute configuration d’habitation. Vous aurez à choisir entre les isolants :

  • Biosourcés qui sont des isolants écologiques comme le chanvre.

  • Minéraux comme la laine de verre ou la laine de roche.

  • Synthétiques comme le polyuréthane ou le polystyrène extrudé.

Dans le cas d’une réparation du toit, le propriétaire doit isoler la toiture. Mais, pour rendre obligatoire l’isolation, les réparations de toiture doivent remplacer ou couvrir au moins 50 % de la surface, excluant les ouvertures.

  • Biosourcés qui sont des isolants écologiques comme le chanvre.
  • Minéraux comme la laine de verre ou la laine de roche.
  • Synthétiques comme le polyuréthane ou le polystyrène extrudé.

La meilleure solution pour savoir si votre logement est bien isolé consiste à faire réaliser par un professionnel un bilan thermique. Il aura la capacité de repérer et d’analyser tous les endroits de votre logement avec des déperditions de chaleur.

Non, une rénovation de toiture comprend des travaux beaucoup plus importants comme une réfection de la charpente, la pose des revêtements de toit (tuiles). À noter que les dispositifs d’aide à la rénovation énergétique ne prennent en compte que la partie isolation et pas le reste des travaux.

Selon les parties du logement, les économies sont conséquentes. Les combles font économiser environ 30 % sur la consommation, les murs jusqu’à 25 % et les planchers bas environ 10 %.

Pompe à chaleur

Le système de diffusion de la chaleur n’est pas le même. Une pompe à chaleur air-air répartit la chaleur dans l’air à l’aide d’un bloc de ventilation appelé ventilo-convecteur. La pompe à chaleur air-eau, quant à elle, injecte la chaleur dans le système d’eau du chauffage
qui va alimenter les planchers chauffants ou les radiateurs.

Cela dépend du type de pompe à chaleur. Pour une pompe géothermique, comptez entre 10 000 et 20 000 euros installation comprise. Pour une pompe aérothermique, vous devrez vous baser sur une fourchette comprise entre 7 000 et 16 000 euros.

Une pompe à chaleur consomme moins d’énergie. Elle est aussi moins chère à l’usage qu’un autre moyen de chauffage et son installation ne dure pas plus qu’une journée. De plus, elle présente un grand confort d’utilisation.

Non, si votre pompe à chaleur tourne en continu, soit votre logement a un problème d’isolation, soit la pompe à chaleur à un dysfonctionnement.

Le coût d’une chaudière à condensation se situe en moyenne entre 2 500 et 5 500 euros. Ce tarif comprend également son installation. Une chaudière à condensation consomme moins et chauffe davantage ce qui permet de réaliser des économies d’énergie sur une durée de plus de 20 ans.

Oui, la plupart des pompes à chaleur air/air ont un système réversible.

Oui, dans ce cas particulier, vous devrez investir dans l’installation d’un chauffe-eau thermodynamique. Les chauffe-eaux thermodynamiques fonctionnent sur le principe de la pompe à chaleur et peuvent, selon le modèle, faire chauffer 1 000 litres au quotidien. En moyenne 200 litres d’eau chaude sont nécessaires pour une famille de quatre personnes.

En moyenne, il vous faut compter une durée de vie d’environ 20 ans avec un entretien régulier. Un laps de temps qui vous fera économiser sur votre consommation et votre facture.

L’unité extérieure d’une pompe à chaleur peut avoir un niveau sonore plus ou moins important. Pour les pompes à chaleur air-eau dont l’énergie est puisée dans l’air extérieur, le rendement peut diminuer en cas de froid intense. Le professionnel doit donc bien vous conseiller sur l’emplacement et le dimensionnement de la pompe.

Même si la durée des travaux sera en fonction de la taille de votre chaudière actuelle et de tous les nouveaux équipements à installer, pour l’ensemble de l’opération, vous devez compter environ 1 journée. Les travaux peuvent toutefois s’allonger en cas problèmes techniques.

En règle générale, il s’agit de la pompe aérothermique. En moyenne, ce type de pompe vous fait économiser 35 % en comparaison avec un autre mode de chauffage classique. Il convient néanmoins de demander au professionnel la pompe à chaleur la plus adaptée à
votre habitat.

Non, une pompe à chaleur air-eau n’est pas concernée par la demande d’une autorisation préalable à son installation. Seule l’installation d’une pompe géothermique qui puise l’énergie dans le sol nécessite une autorisation en raison des travaux de forage ou de terrassements qu’elle implique.

Non, la conception d’une pompe à chaleur air-air ne permet pas de produire de l’eau chaude sanitaire. Il faut vous orienter vers une pompe air-eau ou une pompe géothermique.

Chauffe-eau ECS

Suivant le type de chauffe-eau voici les tarifs d’installations constatés :

  • Chauffe-eau électrique : entre 1300 et 1500 euros

  • Ballon d’eau chaude à gaz : entre 600 et 2000 euros

  • Cumulus échangeur : entre 1200 et 1500 euros

  • Chauffe-eau thermodynamique : entre 2000 et 3500 euros

  • Chauffe-eau Solaire : entre 3000 et 4 000 euros

Il existe deux différences majeures. La première est l’énergie utilisée. Un chauffe-eau thermodynamique est couplé à une pompe à chaleur et transforme les calories dans l’air pour chauffer l’eau. La seconde est la consommation. Un chauffe-eau consomme trois à quatre fois plus d’énergie qu’un chauffe-eau thermodynamique.

Un chauffe-eau thermodynamique est souvent adopté lors des travaux de rénovation énergétique en raison de sa faible consommation. Son installation, un peu onéreuse, permet néanmoins de réaliser de conséquentes économies d’énergie. De plus, un chauffe-eau thermodynamique est un équipement écologique puisqu’il utilise une énergie propre et inépuisable : l’air. De ce fait, il n’y a aucun rejet de gaz à effet de serre.

Les habilitations nécessaires ne concernent que deux professions. Il s’agit des plombiers et des chauffagistes qui sont les seuls compétents à pouvoir installer un chauffe-eau ainsi que tous les raccordements, et ce, quelle que soit la configuration de votre logement.

Une fois vidé, enlever un chauffe-eau est assez rapide. Les opérations de démontage et de pose s’effectuent en 30 minutes environ.

Il existe trois types :

  • Sur air extrait en utilisant l’air provenant de la VMC (ventilation mécanique
    contrôlée). Cet air chaud lui donne un rendement élevé.
  • Sur air extérieur : ce type de chauffe-eau va être plus dépendant des changements
    de températures.
  • Sur l’air ambiant qui utilise l’air du local dans lequel il est installé.

Portes et fenêtres

Selon les menuiseries et le type de vitrage, comptez entre 200 et 450 euros (main d’œuvre incluse) pour remplacer une fenêtre et 950 euros pour une porte fenêtre. Changer les fenêtres améliore la performance thermique et peut vous faire économiser jusqu’à 10 % de votre consommation.

Dans le cadre d’une rénovation énergétique, il existe deux options pour changer une porte-fenêtre. On effectue, soit le remplacement total, soit une dépose partielle en gardant le dormant déjà en place.

Les indices qui permettent de savoir si vous devez changer vos fenêtres sont assez nombreux. La condensation ou un chauffage inégal dans la maison peuvent être le signe de fenêtres qui présentent de la déperdition de chaleur. Si vous avez un doute, effectuer un diagnostic énergétique peut vous aider dans votre démarche.

En fonction de la qualité des menuiseries, les fenêtres peuvent durer jusqu’à 50 ans.

Si vous envisagez de changer vos fenêtres, il vous faudra contacter un menuisier RGE. Sans cela vous ne pourrez bénéficier des aides à la rénovation énergétique.

Même si en comparaison à la toiture ou aux murs, les fenêtres laissent s’échapper moins de chaleur, elles sont tout de même la cause de 10 à 15 % de déperdition dans un logement. De quoi envisager leur remplacement dans le cadre d’une rénovation énergétique

Panneaux solaires et photovoltaïques​

Oui, l’installation de panneaux solaires est un geste écoresponsable. Ils utilisent une énergie renouvelable pour produire de l’électricité et la consommer. De plus, ils vous font réduire votre empreinte carbone.

Ils durent en moyenne 30 ans, s’ils sont bien sûr en conformité avec les normes européennes et françaises. Vous êtes assuré d’exploiter leur puissance totale pendant 10 ans.

Installer des panneaux photovoltaïques diminue concrètement votre facture de 50 % et vous fait bénéficiez d’un revenu moyen de 1 700 euros par an pour la revente de votre production d’électricité.

Le coût des panneaux solaires photovoltaïques a considérablement baissé depuis plusieurs années. Selon leur emplacement (posés sur le toit, intégrée au bâti ou posés sur le sol) les tarifs calculés au kWc varient entre 2 000 et 3 500 euros. Une installation au sol est la moins onéreuse puisqu’elle demande moins de main d’œuvre.

Cela dépend de la production d’électricité que vous ferez. Avec un taux d’ensoleillement plus élevé vous produirez par exemple davantage dans le sud que dans le nord-est. L’orientation et l’inclinaison des panneaux déterminent aussi leur rentabilité. Pour information le prix de revente auprès d’EDF est d’environ 0,10 €/kWh. En moyenne, comptez entre 8 et 13 ans pour un retour sur investissement.

Un panneau solaire est utilisé pour l’eau chaude sanitaire et dans quelques cas pour le chauffage. Un panneau photovoltaïque, quant à lui, récupère la lumière du soleil pour la transformer en électricité.

Rénovation globale

La rénovation globale est la réalisation des gros travaux de rénovation énergétique en une seule fois. Cette rénovation permet de concevoir des logements à haute performance énergétique en traitant l’ensemble des parties de l’habitat. De cette manière, la consommation d’énergie globale est limitée.

Dans l’ordre voici les travaux qui entrent dans la rénovation globale :

  • Isolation thermique (murs, combles, toitures)

  • Ventilation

  • Remplacement des ouvertures (fenêtres et portes)

  • Système de chauffage.

À cette liste peut s’ajouter un système de climatisation ou un système de production d’eau chaude sanitaire comme un chauffe-eau thermodynamique.

Une question ? Besoin d’informations ? Appelez-nous !

Les aides pour la rénovation énergétique

Questions d’ordre général

Avec la possibilité de cumuler plusieurs aides pour vos travaux de rénovation énergétique, vous pouvez prétendre à une prise en charge très importante. Concernant les travaux d’isolation, et quelle que soit la partie de votre habitation à isoler (toiture, murs ou combles), ils peuvent être financés jusqu’à 90 %

Si vous avez l’habitude de travailler avec un artisan qui a la capacité d’effectuer les travaux, vous pouvez tout à fait obtenir vos aides. La seule condition est que l’artisan soit qualifié RGE et que les travaux soient conformes aux critères réglementaires.

Non, les demandes doivent se faire obligatoirement avant d’effectuer les travaux. Vous ne pourrez bénéficier d’aucune aide si vous faites une demande après les travaux de rénovation énergétique.

Le changement des ouvertures, telles que les fenêtres ou portes-fenêtres ouvrent le droit aux aides à la rénovation énergétique suivantes :

  • MaPrimeRénov’

  • Prime CEE

  • TVA à taux réduit à 5.5 %

  • Eco-PTZ (éco-prêt à taux zéro).

  • Aides locales mises en place par les collectivités territoriales.

En fonction de la nature de vos travaux et de l’objectif fixé en terme d’économie d’énergie, vous pouvez bénéficier de plusieurs aides ou financements :

  • La prime Coup de pouce chauffage/isolation prise en charge par les fournisseurs d’énergie

  • MaPrimeRénov’

  • La TVA à taux réduit (5,5 ou 10 %)

  • L’éco-prêt à taux zéro (PTZ)

Il existe également des aides locales sur lesquelles vous pouvez vous renseigner auprès de votre mairie.

Oui, vous ne pouvez pas prétendre à un financement si c’est vous qui effectuez les travaux. Avoir recours à un professionnel est une condition obligatoire. De plus, l’entreprise que vous aurez choisie doit avoir le label RGE. Dans le cas contraire, vous ne pourrez bénéficier des aides.

Dans le cadre de la rénovation énergétique, le changement de chauffage demande un gros budget. Cependant, les travaux peuvent être pris en charge jusqu’à 100 % avec le cumul de MaPrimeRénov’, l’éco-Prêt à taux zéro et le coup de pouce rénovation.

Le dispositif MaPrimeRénov’ Copropriétés est une aide qui est consentie aux syndicats de copropriétaires qui entreprennent des travaux de rénovation globale. Ce financement doit garantir une amélioration de la performance énergétique d’au minimum 35 % à la suite des travaux réalisés.

Les travaux pour améliorer la performance énergétique d’un logement permettaient de profiter d’un crédit d’impôt. Ce dispositif, qui ne concernait que les habitations principales, a été remplacé par MaPrimeRénov’.

MaPrimeRénov’

La prime à la transition énergétique concerne essentiellement les travaux suivants :

  • Les systèmes de chauffage et production d’eau chaude à énergie renouvelable (solaire, pompes à chaleur).

  • Les chaudières qui sont à très haute performance énergétique (sont exclues les chaudières à fioul).

  • Les VMC (ventilation mécanique contrôlée) double flux.

  • Les isolations thermiques.

  • Les diagnostics énergétiques.

L’attribution de MaPrimeRénov’ est réservée exclusivement aux logements de plus de 15 ans et ramenée à deux ans si les travaux concernent le changement d’une chaudière au fioul.

La demande d’aide est directement effectuée en ligne sur le site MaPrimeRénov’. Après avoir créé un compte, un devis doit être joint à la demande. Si vous êtes éligible, vous recevrez ensuite un mail vous indiquant que l’aide vous est attribuée avec le montant correspondant. Sans cet accord, vous ne devez pas commencer les travaux. Pour les revenus très modestes, un acompte peut être demandé.

Le montant de MaPrimeRénov’ pour la rénovation énergétique dépend de plusieurs facteurs comme les ressources, la localisation du logement, la nature des travaux etc..). Le gouvernement a décidé de répartir les revenus fiscaux de référence en 4 catégories. Des plus modestes pour MaPrimeRénov’ Bleu aux plus aisés pour MaPrimeRénov’ Rose, voici les montants maximums de financement :

  • MaPrimeRénov’’ Bleu : 10 000 €

  • MaPrimeRénov’’ Jaune : 8 000 €

  • MaPrimeRénov’’ Violet : 7 000 €

  • MaPrimeRénov’’ Rose : 3 500 €

MaPrimeRénov’ qui regroupe dorénavant les anciens Crédit d’impôt (CITE) et les aides de l’ANAH est une aide mise en place par l’Etat. La prime énergie appelée aussi Certificat d’économie d’énergie (CEE) est une aide octroyée par les fournisseurs privés d’électricité.

MaPrimeRénov’ est une aide octroyée pour des projets qui visent à réaliser des économies sur les dépenses de chauffage. Cette aide concerne tous les propriétaires, qu’ils soient occupants du logement ou bailleurs. Le montant forfaitaire de cette prime dépend des travaux envisagés, des revenus et de la localisation géographique du logement. A noter que les SCI et bailleurs sociaux ne sont pas concernés par MaPrimeRénov’.

Vous devez être propriétaire occupant ou bailleur et faire appel à une entreprise ou un artisan qui dispose du label RGE. Si vous êtes propriétaire bailleur, vous devez vous engager à mettre en location le logement pendant une durée minimale de 5 ans à compter du versement de la prime. Vous devrez également informer au préalable le locataire des travaux engagés.

MaPrimeRénov’ a été scindé en 4 profils (bleu, jaune, violet et rose) en fonction des revenus de chaque foyer et du nombre de personnes composant le foyer fiscal. De plus les seuils de ressources sont différents si vous habitez en Île de France ou hors Île de France. Pour exemple, un foyer composé de 3 personnes habitant hors Île de France ne devra pas dépasser 30 572 euros de revenu fiscal de référence pour bénéficier de l’aide la plus élevée (MaPrimeRénov’ Bleu).

Il est tout à fait possible de percevoir plusieurs fois MaPrimeRénov’. Pour cela, une demande doit être faite pour chaque type de travaux envisagé. La seule condition est de ne pas dépasser le plafond selon la catégorie de foyer fiscal dans laquelle vous vous trouvez. Si le plafond est atteint, il vous faudra attendre 5 ans après vos travaux pour faire une nouvelle demande.

Oui, de plus, pour l’installation de chaudières bois comme pour tout autres combustibles biomasse, de chaudières photovoltaïques ou de pompes à chaleur, 1 000 € sont majorés. Cette aide complémentaire sera accordée pour toute demande faite jusqu’au 31 décembre 2022.

Éco-Prêt à Taux Zéro

L’éco-PTZ est un prêt sans intérêts que vous pouvez obtenir si vous êtes propriétaire. Le logement doit avoir une ancienneté d’au moins 2 ans. Il doit être également être occupé au minimum 8 mois dans l’année, soit par vous, soit par un locataire à titre de résidence principale. L’éco-PTZ ne concerne pas les résidences secondaires, les locaux professionnels ou commerciaux et les locations saisonnières.

Un éco-PTZ n’est pas proposé par tous les établissements bancaires. Les banques doivent avoir signé une convention avec l’État. La liste des banques concernées par l’éco-PTZ peut être consultée en ligne.

La durée maximale de remboursement s’effectue sur 15 ans pour une rénovation ponctuelle et de 20 ans pour une rénovation globale. La durée minimale est quant à elle de 3 ans. Tant que le la totalité du prêt n’a pas été remboursé, vous ne pouvez destiner votre logement à devenir une résidence secondaire, une location saisonnière ou le transformer en local professionnel.

Pour une rénovation ponctuelle voici les sommes que vous pouvez emprunter :

  • 7 000 € pour 1 phase de travaux sur l’isolation thermique des ouvertures

  • 15 000 € pour 1 autre phase de travaux (isolation toiture, installation système de chauffage ou encore isolation des murs)

  • 25 000 € pour un ensemble de 2 travaux

  • 30 000 € pour un ensemble de 3 travaux ou plus

    Dans le cadre d’une rénovation globale, le montant maximal est de 50 000 euros.

Oui, vous pouvez faire des demandes pour d’autres dispositifs d’aide à la rénovation énergétique comme MaPrimeRénov’, le CEE (Certificats d’économie d’énergie) ou encore les aides à l’initiative de collectivités territoriales. Vous pouvez également faire la demande de plusieurs éco-PTZ dans la limite de votre plafond.

Certificat d'économie d'énergie (CEE)

La Prime CEE (Certificats d’Économie d’Énergie) permet de vous aider à financer vos travaux de rénovation énergétique par le biais des acteurs du secteur de l’énergie. Le but est la réduction de la consommation énergétique en France de 50% en 2050. Ce dispositif s’adresse à tous, sans conditions de revenus.

Tous les travaux qui améliorent la performance énergétique entrent dans l’attribution du CEE. Si vous avez un doute, vous pouvez consulter la liste complète sur le site du ministère de la Transition Ecologique. Il est indiqué les travaux éligibles mais aussi les critères et les normes à respecter.

Voici les étapes à suivre pour faire une demande de CEE :

  1. Choisissez votre fournisseur d’énergie. Ce dernier vous enverra une offre. Si vous l’acceptez, faites-le avant de signer un devis.
  2. Sélectionnez un professionnel en lien avec les travaux à effectuer et qualifié RGE.
  3. Signez le devis.
  4. Faites réaliser les travaux.
  5. Envoyez la facture à votre fournisseur d’énergie.

Les CEE concernent les propriétaires bailleurs ou occupants. Les locataires peuvent également en bénéficier. Le CEE est versé dans le cadre de travaux qui visent une économie d’énergie dans des logements de plus de 2 ans. Les habitations peuvent être des résidences secondaires ou principales.

Le CEE est accessible, quels que soient vos revenus. Les fournisseurs d’énergie demandent toutefois que vous fassiez appel à une entreprise qui possède le label RGE pour réaliser les travaux. Le montant est alors fixé en fonction de l’ampleur des travaux.

Taux réduit de TVA à 5.5 %

Pour bénéficier de la TVA réduite lors de travaux de rénovation énergétique, la construction de votre logement doit dater de plus de deux ans. Vous devez être également, soit propriétaire, soit locataire et que le logement soit à usage d’habitation.

Pour bénéficier de la TVA à 5.5 % une attestation doit être fournie par le commanditaire. Cette dernière indique que toutes les conditions sont réunies à son application. Cette attestation, téléchargeable sur le site des impôts, n’est obligatoire que pour les travaux d’un montant supérieur à 300 euros.

Tous les travaux qui entrent dans la rénovation énergétique et visent à économiser de l’énergie sont éligibles à la TVA à 5.5 % (isolation, équipements de chauffage qui utilisent des sources d’énergie renouvelable etc..).

Coup de pouce chauffage et/ou isolation

Comme la prime énergie, l’offre « Coup de pouce » est aussi proposée par les fournisseurs d’énergie. Il s’agit d’une prime pour les locataires (ou propriétaires), et destinée à aider les ménages avec de petits moyens. Le montant accordé sera calculé selon les revenus et la nature des travaux.

Tout le monde est éligible à cette prime. Plus les revenus du foyer seront faibles, plus le montant de la prime sera élevé.

Tout dépend du fournisseur. Ainsi, la prime Coup de pouce peut prendre la forme d’un bon d’achat ou d’un virement bancaire.

Le montant maximal est de 4 000 euros. En fonction des travaux de rénovation énergétique, ces derniers peuvent être quasiment pris en charge à 100 % pour les ménages avec de faibles revenus.

Les étapes à effectuer sont les mêmes que pour la demande de CEE (certificat d’économie d’énergie) :

  1. Recherchez un fournisseur d’énergie et analysez l’offre qui propose. Le mieux est d’effectuer une comparaison entre plusieurs fournisseurs.
  2. Trouvez l’entreprise pour les travaux et demandez un devis.
  3. Envoyez tous les documents au fournisseur choisi.
  4. Récupérez votre prime coup de pouce.

Les artisans et Certifications

Questions d’ordre général

Pour bien choisir une entreprise fiable et qualifiée pour la rénovation énergétique, 3 critères sont à prendre en compte. Vous devez vous renseigner sur :

  1. Les références de l’entreprise.
  2. Les assurances de l’entreprise et son immatriculation.
  3. Les chantiers déjà réalisés et la qualification pour les travaux envisagés. De plus, l’entreprise doit obligatoirement être certifiée RGE pour que vous soyez éligible aux différentes aides.

Enfin, n’hésitez pas à demander plusieurs devis.

Pour vous garantir des travaux sans encombre, il vous est tout à fait possible de demander à votre artisan des informations sur ces ses chantiers déjà réalisés, photos à l’appui. Demandez- lui s’il possède un site Internet qui présente l’entreprise et les travaux effectués. Il peut également apparaître sur les réseaux sociaux.

Oui, c’est conseillé. Si votre artisan vous indique des délais approximatifs, demandez-lui de s’engager sur une date fixe et de la faire figurer sur le devis.

Dans certains cas non, lorsque vous êtes éligible et faites une demande d’aide pour la rénovation énergétique. Vous bénéficiez également de la gratuité du diagnostic si vous souhaitez le faire à titre consultatif et que vous avez de faibles revenus.

Pour trouver un artisan qualifié RGE, il vous suffit de vous rendre sur notre site internet. En indiquant votre ville, votre rayon de recherche et le type de travaux, le site vous indiquera la liste correspondante avec les coordonnées pour chaque entreprise.

Le professionnel que vous allez engager doit impérativement avoir les assurances et garanties suivantes :

  • Responsabilité civile

  • Garantie décennale

  • Garantie de bon achèvement des travaux

  • Garantie des délais de livraison du chantier

Vous devez vous en assurer avant toute signature de devis.

Le devis doit être le plus détaillé possible et apporter des précisions sur le chantier à venir. Outre le prix, le délai des travaux et leur déroulement sont des renseignements importants. Ces détails vous permettent de pouvoir faire des comparaisons précises entre plusieurs devis. Les coordonnées et l’immatriculation de l’entreprise comme le numéro de SIREN sont aussi obligatoires.

Une garantie décennale vous permet de vous retourner contre l’entreprise en cas de malfaçons ou de vices cachés. Il est conseillé de tenter une conciliation avec l’entreprise avant de la déclencher car c’est un parcours souvent long et difficile avant d’avoir gain de cause.

La loi du 24 juillet 2020 réglemente le démarchage téléphonique pour lutter contre les appels frauduleux et interdit strictement le démarchage téléphonique dans le domaine de la rénovation énergétique. Si vous recevez un appel de télémarketing d’une entreprise, refusez toute offre de leur part. De même, les services publics ne vous sollicitent jamais, que ce soit en ligne, par téléphone ou à domicile. Soyez donc particulièrement prudent vis-à-vis des entreprises qui prétendent être sous-traitées par les pouvoirs publics.

Qualification RGE (Reconnu Garant de l’environnement)

La qualification RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) est un label dispensé par des organismes indépendants. La qualité RGE est obtenue en mesurant les compétences, les moyens, et la capacité de l’entreprise à réaliser des travaux de rénovation énergétique de qualité.

Ce sont des organismes qui ont signé une convention avec l’Etat. Cette convention est valable 4 ans et peut être renouvelée. Les organismes conventionnés s’engagent à respecter la charte mentionnant les signes de qualité RGE et les exigences demandées.

La majorité des corps de métiers du bâtiment peuvent demander à être certifié RGE. Il s’agit principalement des chauffagistes, des menuisiers ou encore des enduiseurs, façadiers, plaquistes et couvreur pour les travaux d’isolation.

Non, selon les conditions exigées pour bénéficier des aides sur les travaux de rénovation énergétique, l’artisan ou l’entreprise doit être certifié au moment de la signature du devis.

Ce sont les professionnels du bâtiment qui concourent à l’amélioration de la performance énergétique. Si l’entreprise travaille en collaboration avec des sous-traitants, ces derniers doivent aussi avoir le label RGE pour effectuer les travaux et pour que vous puissiez bénéficier des aides. De plus, la part de sous-traitance ne doit pas dépasser les 50 % du chiffre d’affaire de l’entreprise. C’est un point qui est vérifié par les organismes délivrant la certification RGE.

Oui, dans les labels RGE il existe plusieurs qualifications en fonction du domaine d’activité et des compétences de l’artisan. Ces qualifications sont délivrées par des organismes différents :

  • QUALIBAT pour les travaux d’efficacité énergétique et aux énergies renouvelables

  • RGE ECO ARTISAN qui met en avant les artisans pour des travaux d’efficacité énergétique dans les logements

  • LES RGE PRO DE LA PERFORMANCE ENERGETIQUE. Pour les travaux en lien avec la performance énergétique

  • QUALIFELEC pour les entreprises spécialisées dans le solaire et photovoltaïque

  • QUALIT’ENR qui met en avant les entreprises qui effectuent des travaux pour l’utilisation des énergies renouvelables dans le logement individuel

  • CERTIBAT, pour les entreprises qui proposent des travaux de rénovation énergétique globale

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